Exposition : Jean-Michel Korach
Exposition, Photographie, Culturelle
à Châlons-en-Champagne
Gratuit
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"Paris Mai 68. Les murs vous parlent."
Exposition de photos par Jean-Michel Korach.
"Mai 68 est un ensemble de mouvements sociaux, de grèves et de manifestations survenus en France, en mai-juin 1968, initialisés à la Faculté de Nanterre avec comme leaders un étudiant d’origine allemande Daniel Cohn-Bendit(mouvement du 22 Mars) et, à partir du 2 Mai, Jacques Sauvageot vice-président de l'Union nationale des étudiants de France et Alain Geismar secrétaire général adjoint du syndicat national..."Paris Mai 68. Les murs vous parlent."
Exposition de photos par Jean-Michel Korach.
"Mai 68 est un ensemble de mouvements sociaux, de grèves et de manifestations survenus en France, en mai-juin 1968, initialisés à la Faculté de Nanterre avec comme leaders un étudiant d’origine allemande Daniel Cohn-Bendit(mouvement du 22 Mars) et, à partir du 2 Mai, Jacques Sauvageot vice-président de l'Union nationale des étudiants de France et Alain Geismar secrétaire général adjoint du syndicat national de l’enseignement supérieur. Le mouvement prend rapidement de l’ampleur touchant toutes les catégories professionnelles, mobilisant tous les syndicats. Ces événements constituent une rupture marquante de l'histoire contemporaine française, caractérisée par une vaste révolte spontanée antiautoritaire, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, dirigée contre la société traditionnelle, le capitalisme, l'impérialisme et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place. Rapidement les forces de l’ordre vont tenter de limiter la diffusion d’images télévisées en envahissant l’ORTF et en confiant la gestion des émetteurs à l’armée. En réponse à l’interdit d’informer, l’affiche de rue devient un moyen de diffusion de l’information, un véhicule des idées et une réponse aux discours politiques.
Ces affiches font partie des premières imprimées, le CRS à la matraque sans inscription d’abord, puis celle avec « SS » sur le bouclier et enfin, « CRS SS ». Les affiches présentées dans ce livre ont été réalisées par des graphistes (en grande partie des Beaux-Arts) ayant renoncé à tout les droits d'auteur. Elles sont libres de droits. Ces affiches souvent traitées de façon humoristique ont parfois dépassé l’acceptable tant la violence et l’insulte y était exprimées. Le portrait de Hitler tenant un masque du Général de Gaulle en est l’expression la plus aigüe. Cette affiche bien que censurée a été vendue aux enchères 50 ans plus tard. Quand les beaux-Arts ont été envahis par les forces de l’ordre les affiches ont été imprimées en sérigraphies dans les locaux du parti communiste, du parti socialiste de l’UNEF, et des jeunesses communistes dans des ateliers dits populaires. Lyon, Toulouse, Marseille, Caen ont également créé des ateliers populaires mais à un niveau moindre de diffusion. A Paris certains jours plus de 2000 affiches étaient placardées sur les murs aussitôt arrachées par les forces de l’ordres aussitôt reposées par les manifestants.
Au milieu de cette déferlante d’affiches « Révolutionnaires » figure quelques entités produites par l’extrême droite du Rassemblement Européen de la Liberté (REL), une éphémère plate-forme politique nationaliste française (d'orientation européiste), créée en novembre 1966 par le Mouvement nationaliste du progrès, autour de Dominique Venner dit Julien Lebel, Jean Mabire, Pierre Bousquet, ancien Waffen-SS au sein de la Division Charlemagne, condamné à mort pour collaboration, gracié….., puis premier trésorier du Front national, Pierre Krebs, restée active jusqu'en 1969.
C'est l'époque des grèves les plus massives de l'histoire de France avec près de dix millions de grévistes, de la création de groupe de « défense de la République » le CDR et du SAC son bras armé, dont les débordements entraînerons quelques morts et blessés, juste avant la négociation des Accords de Grenelle le 7 Juin 1968 qui actent un relèvement de 35% du Smic. Toutes les manifestations seront interdites à Paris et sur l'ensemble du territoire à partir du 12 Juin.
Les photographies ont été réalisées par moi-même au cours des évènements, à mes risques et périls, les forces de l'ordre faisant la chasse aux photographes. Ces photographies ont été réalisées en argentique puis numérisées par mes soins en très haute définition. Une page de l’histoire de France.
Cette exposition présente quelques posters non référencés car surement édités à un seul exemplaire rapidement détruit. C’est le cas de « Pas plus de 40 heures de barricades par semaine » et de « Adieu »."
Jean-Michel KORACH
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Tarifs
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Entrée libreGratuit
Horaires
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Du
18 juin 2023
au 2 juillet 2023
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Lundi09:30 - 12:3013:30 - 18:30
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Mardi09:30 - 12:3013:30 - 18:30
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Mercredi09:30 - 12:3013:30 - 18:30
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Jeudi09:30 - 12:3013:30 - 18:30
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Vendredi09:30 - 12:3013:30 - 18:30
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Samedi09:30 - 12:3013:30 - 18:30
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Dimanche10:30 - 12:3014:00 - 18:00