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A l’écoute des diagnostics ?

L’abord contemporain du malaise de notre société vise à normer, classer et uniformiser les êtres humains et leur santé mentale. Dans les institutions et les lieux de soin, que faire de la question diagnostique puisque les sujets se présentent de plus en plus avec un diagnostic posé, en font un usage et un savoir. 

Leur donner la parole reste incontournable pour entendre ce que chacun à en dire et pour orienter une pratique qui tienne compte de la singularité des modes de vie et des souffrances. C’est ce que nous vous proposons de faire valoir lors de 3 soirées de travail.

4 novembre : Autisme : "Il y a sûrement quelque chose à leur dire"

L’immuabilité, la répétition de conduites ou de circuits, l’intérêt électif pour certains objets ou encore le rapport singulier au langage participent d’un certain repérage du mode d’être autistique. Ecouter, c’est prêter l’oreille à ce dont les sujets autistes ou leur famille, peuvent témoigner, de ce qui les trouble, les

angoisse, de leur fonctionnement et de leurs propres inventions. Ils nous enseignent alors sur ce qu’il y a peutêtre à leur dire et comment.

2 décembre : Dépressions "Que peuvent-ils bien dire ?"

Tout le monde peut à un moment donné de sa vie, se dire "déprimé". Nous assistons à une expansion grandissante, à tous les âges et à tous les niveaux sociaux, d’un mal de vivre sous le nom de dépression telle une entité clinique univoque. Mais le champ des états dépressifs est vaste. Entendre ce qui se dit et s’énonce pour chacun des sujets affectés donne des repères cliniques et permet des distinctions. Que peuvent-ils bien dire ? est la question que nous vous proposons de suivre.

Public adulte.